Mila Hanska
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 we're only victims of timing. (jasper)

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MessageSujet: we're only victims of timing. (jasper)   we're only victims of timing. (jasper) EmptyVen 10 Mar - 15:08


JASPER CANTERBURY
≈ ≈ ≈
{ il est grand temps de rallumer les étoiles. }
crédit/ tumblrguillaume apollinaire.

✖ NOM : canterbury. le patronyme de la famille. celui de ton père. de son père. celui qui est trop connu dans la ville à ton goût, celui que tu aimerais parfois pouvoir dissimuler. parce que c'est trop de responsabilités. parce que ton père, il veut que tu le rendes fier et que tu fasses honneur à la famille. tu t'en sens pas capable. t'en as pas envie, au fond. PRENOMS : jasper. c'est ta mère qui a choisi. tu sais pas trop pourquoi, t'as jamais demandé au fond. pourquoi ce prénom. pourquoi pas un autre. ton deuxième prénom n'est d'autre que celui de ton père. maxwell. parce qu'il allait pas rester la sans rien dire, évidemment. ✖ AGE : déjà vingt-quatre petites années derrière toi. et ce n'est que le début. le quart de siècle pas encore atteint alors que certain traits paraissent encore juvéniles et innocent, l'âge tant redouté qui s'approche doucement, mais surement. un chiffre qui change tous les ans et dont tu ne te soucies pas plus que cela, grandir, c'est normal et ça fait partie de la vie. t'es pas de ce genre de personnes qui ont peut de vieillir, non, tu prends la vie comme ça vient et les années qui vont avec. ✖ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le premier janvier. quelques heures après la nouvelle années. tu devais pas arriver avant février. mais c'est comme ça, la panique de quelques heures puis le bonheur sur les visages de la famille, t'es né ici même, à cody. ✖ NATIONALITE : américain. ✖ ORIGINES : américaines. pas grand chose à dire. pas grand chose d'intéressant. y'a pas d'histoires particulières. pas de grands récits à raconter les soirs de noëls quand toute la petite famille est réunie dans la même pièce. non. pas pour toi. c'est banal, affreusement ennuyant l'histoire de ta famille. ✖ A CODY DEPUIS : toujours t'es né ici. tu mourras ici. c'est comme ça. au fond t'es bien ici. tu veux pas forcément partir. et de toute manière, ton père ne te laisserait pas faire.  ✖ STATUT CIVIL : soit disant en couple avec celle que tu considères comme ta meilleure amie, on te pense totalement hétérosexuel, mais c'est faux. totalement faux. une mascarade. un jeu. tu es bel et bien en couple, mais avec un homme, celui qui a été durant de nombreuses années ton meilleur ami est maintenant la personne la plus importante à tes yeux. tu t'es découvert homosexuel et tu as plutôt du mal à l'assumer. tu ne le fais même pas du tout, refusant depuis de longues années de t'afficher en public avec ton copain. ✖ METIER/ETUDES : agriculteur. tu grimaces un peu, les dents serrées. t'as pas eu ton mot à dire. pas à partir du moment ou ton frère a dit merde et que ton père l'a foutu à la porte le même soir qu'il a foutu ta soeur dans la rue. t'es son fils et tu feras ce qu'il te dit, c'est comme ça. t'as même pas essayé de chercher, tu ne tenais pas et tu ne tiens toujours pas à t'attirer les foudres de ton père. TRAITS DE CARACTERE : franc, t'as pas peur de dire ce que tu penses, que ça plaise ou que ça plaise pas. tu t'attires les foudres de certaines personnes qui n'aiment pas réellement ta grande gueule, mais tu préfères dire la vérité plutôt que de passer pour un faux-cul. discret, quand on te cherche pas, t'es pas du genre à l'ouvrir. non. au contraire. t'aimes pas les problèmes. tu préfères rester dans ton coin, observer sans rien dire que d'être mêlé aux affaires qui ne t'intéressent pas. tolérant, t'aimes tous le monde. tu t'en fous, des origines, des croyances, de la religion - tant que l'on ne te l'impose pas - ou même de l'orientation sexuelle. tu juges pas sur ça toi. non, t'es bien le dernier à le faire. déterminé, quand tu décides de faire quelque chose, en général, tu le fais entièrement. t'aimes pas faire quelque chose à moitié alors t'y fonces et tu t'y donnes corps et âme et plus d'une fois ça t'a joué des tours et ça c'est retourné contre toi. fidèle, tu t'attaches aux gens et tu les lâches pas. t'es pas le genre de mec à avoir un cercle d'ami quinze fois trop large. non. tu te contentes de quelques personnes à qui tu donnerais absolument tout. impulsif, tu t'énerves trop vite. tu dis des trucs que tu peux regretter. t'as tendance à partir au quart de tour quand on te cherche et c'est pas forcément cool pour les autres. renfermé, tu parles pas. pas de toi. tu dis pas ce qu'il se passe dans ton esprit. jamais. tu restes silencieux, tu broies du noir sans jamais parler à personne de ce que tu peux ressentir ou penser. secret, tu caches des choses facilement. ton homosexualité à ton père, ta relation avec ton mec. tu parles pas trop de toi, t'es assez mystérieux au final. rancunier, t'es capable de tout donner à une personne, mais si cette personne se fou de ta gueule et que tu t'en rends compte, tu peux lui en vouloir très longtemps. t'es rancunier. tu pardonnes pas. pas facilement en tous cas. ta confiance, tu la donnes, mais une fois que tu la reprends, c'est pour toujours en général. parano, t'as l'impression qu'on parle de toi. toujours. qu'on te pointe du doigt. que c'est ta personne dont on rigole ou dont on de moque. à force de vivre ta relation cachée t'as l'impression que toute la ville est au courant, alors que c'est totalement faux. y'a des trucs qui te montent à la tête et t'en deviens complètement parano. ✖ AVATAR : dominic sherwood. ✖ GROUPE : earth.


PLACE YOUR HEAD ON MY BEATING HEART
I. t'as grandi ici. les pieds dans l'herbe, les cheveux agités par le vent. benjamin d'une petite fratrie de trois enfants, précédé par un frère et une sœur. banal. typique. un père un un peu trop violent qui menace d'une grosse voix de faire claquer le cuir contre la peau tendre des fesses enfantines. une mère aimante toujours prête a réconforter les enfants de câlins dégoulinants d'amour dont tu essayais toujours de t'extraire. II. l'école, c'est pas ton truc. ça l'a jamais été. déjà gamin. trop agité. pas assez attentif. ça t'intéressais pas de rester assit sur une chaise à faire des additions et des soustractions. non toi, tu préférais courir et sauter dans la boue, rentrer à la maison essoufflé et les cheveux en bataille. t'as besoin de te dépenser. depuis que t'es tout gamin. t'arrives pas à rester concentrer sur un truc trop longtemps. c'est pas possible pour toi, ta mère te pensait hyperactif fut un temps, mais t'as juste besoin de te dépenser. III. t'étais un gamin assez casse-cou. toujours à grimper dans les arbres, les paumes écorchées par le bois. t'avais pas peur. ton corps sur les branches frêles qui tremblaient à chaque mouvement. et t'as terminé par tomber. d'un peu trop haut. tu t'es cassé une jambe alors que t'avais à peine neuf ans. tu rendais fou tes parents parce que tu pouvais pas sortir et pas bouger. IV. t'as peur de l'eau. c'est quelque que chose qui t'effraies réellement. tu peux pas te baigner. t'arrives pas. c'est plus fort que toi. depuis que t'as faillit te noyer quand t'étais tout jeune, c'est impossible pour toi de plonger dans un lac ou dans une rivière. et quand tu as le courage de te baigner quelque part, tu ne mets jamais, au grand jamais la tête sous l'eau. V. roman, c'était ton grand frère. ton modèle. celui que tu regardais les yeux brillants et à qui tu voulais ressembler. parce qu'il te semblait parfait. grand. fort. tu voulais lui ressembler. t'avais pas honte de ça. puis il a tout gâché. votre relation. votre famille. il a tous fait éclater en disant non à votre père. et votre relation à totalement implosée. tu lui en veux. énormément. et tu n'es pas prêt à lui pardonner maintenant que votre père a décidé que tu serais celui qui le rendrait fier. VI. ton père t'a foutu un flingue entre les mains alors que t'avais dix ans. le poids du métal entre tes doigts encore juvéniles. il t'a appris à tirer. à l'utiliser. à te défendre. enfin ça c'est ce qu'il disait pour ce justifier. t'es pas pour, t'as jamais retouché une arme à partir du moment ou ton père a jugé que tu s'avais t'en servir et qu'il avait plus besoin de t'apprendre. VII. lui tu le connais depuis toujours. lui c'est ton meilleur ami depuis le bac à sable. vous vous êtes trouvés et vous ne vous êtes plus jamais quitté. inséparable comme des frères, votre amitié a laissée place à des sentiments plus fort et plus intimes, des baisers troublant échangés dans le silence nocturne et une relation dissimulée depuis quelques années maintenant. VIII. la boxe, c'est un sport que t'as commencé il y a quelques années. quand ton frère s'est barré. parce que t'en pouvais plus de tourner en rond dans la maison et de rien pouvoir faire, de pas pouvoir exprimer toute la rage qui bouillonnait au fond de toi. t'étais capable de passer des heures à taper dans un sac de sable juste pour faire sortir tout ce qu'il y avait au fond de toi et tu t'es plusieurs fois retrouvé en larmes à cause de la colère et de la frustration. aujourd'hui t'en fais encore, mais plus rarement. IX. les étoiles, ça te passionne. tu peux passer des heures à regarder le ciel et à penser à rien. tu fais ça d'ailleurs. la nuit. quand tu dors pas. quand t'as besoin de réfléchir. tu te glisses en dehors de tes draps et tu récupères ton télescope pour passer la nuit dans les champs, un plaid sur tes épaules et la tête dans les étoiles. X. tu trouves quelque chose de reposant dans l'équitation. tu montes un peu à cheval, quand l'occasion se présente. t'es pas le plus doué du monde, mais tu te démerdes, disons que t'arrives à faire en sorte que la bête avance et t'arrives à peu près à la diriger. ça te convient bien. XI. y'a une guitare qui prend la poussière dans un coin de ta chambre. lubie d'ado. tu voulais plaire aux filles. tu voulais faire comme les autres. tu sais jouer quelques notes et une chanson tout au plus, t'étais fier à l'époque, aujourd'hui, tu te rends compte que t'étais vraiment con quand tu le voulais. XII. tu te déplaces presque exclusivement à vélo. tu trouves ça plus simple. plus pratique. tu t'en fous du temps. tu braves bien souvent la pluie. c'est une habitude que t'as depuis que t'es gosses et tu l'as gardée avec le temps. et puis t'aimes bien sentir le vent fouetter ton visage et pouvoir rouler sur les routes isolées les deux bras écartés sans te soucier de quoi que ce soit, l'esprit libre. XIII. tu adores les orages. c'est étrange. on te comprend pas. mais tu adores entendre le tonnerre gronder la nuit et la pluie battre contre la fenêtre. tu adores l'odeur de la pluie le lendemain matin et tu trouves ça apaisant. les gouttelettes qui te bercent doucement. XIV. tu dors peu. tu fais beaucoup d'insomnies. beaucoup trop. une nuit de cinq heures, c'est une nuit longue pour toi, voir même trop de sommeil. ça fait quelques années que ça dure. et la nuit, tu trompes l'ennui en observant les étoiles ou en écrivant. des pages que tu froisses le lendemain matin et que tu brûles. des mots d'amour ou de haine posés sur le papier qui disparaissent aussi vite qu'ils ont pu apparaître dans ton esprit. XV. tu nourris beaucoup de rancœur. envers ton frère. ta sœur. ton père. parfois t'as l'impression d'en vouloir à tout le monde. que le monde est contre toi. qu'ils se sont ligués pour te pourrir la vie. puis tu te résonnes. c'est comme ça et puis c'est tout.


✖ PSEUDO/PRENOM : exogenesis & margaux. ✖ AGE : dix-sept ans. ✖ SCENARIO OU INVENTE : prélien. ✖ VOS IMPRESSIONS SUR MH : si je le trouvais pas magnifique ce forum je serais pas là :a: ✖ COMMENT AVEZ-VOUS TROUVE LE FORUM : *pointe raylan du doigt*


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Dernière édition par Jasper Canterbury le Sam 11 Mar - 0:47, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: we're only victims of timing. (jasper)   we're only victims of timing. (jasper) EmptyVen 10 Mar - 15:08


ONCE UPON A TIME
≈ ≈ ≈
deux mille sept. « ma mère dit qu'on est trop grand pour dormir ensemble. » tu ne bouges pas. le souffle chaud de ton meilleur ami près de toi. quatorze petites années que vous partagez. tu ne trouves rien à répondre. ton père aussi, il dit que c'est des conneries. que les vrais hommes n'agissent pas comme ça. ça te fait rire. qu'est-ce qu'il en sait, lui, au fond ? il a bien foutu ton frère et ta sœur dehors. et tu te sers de cette excuse. de ce prétexte. ta mère qui passe la plupart de tes demandes. tu en profites. un peu. au fond, tu aimerais que ce soit différent. « on s'en fout de ce qu'ils disent. » tu grognes simplement, enfouissant simplement ton visage dans les draps, respirant l'odeur de la lessive qui les imprègnent encore. « et si moi, je m'en fou pas ? » tu te redresses un peu, la lune éclaire faiblement la chambre - tu dors les volets ouverts depuis presque toujours - et te permet de distinguer sa silhouette. tu n'as pas le temps de parler qu'il chuchote de nouveau. « je veux dire ... tu vas me prendre pour un fou. » tu comprends pas. tu vois pas ou il veut en venir. pourquoi ou comment. « comme si c'était mon genre. » tu réponds simplement. t'as jamais été trop doué pour parler d'une quelconque manière. « parle, bon dieu. » tu râles. t'es pas patient. tu l'as jamais été. ça va pas commencer aujourd'hui. « parfois, je me dis que ça finira par déraper entre nous ... » tu te redresses, tournant la tête vers lui, cherchant son regard malgré l'obscurité. t'es vraiment perdu. t'as beau le connaître depuis que vous êtes gosses t'arrives pas à le cerner aujourd'hui. « j'ai envie de t'embrasser parfois. et de te toucher. » t'es incapable de répondre. de bouger. ta gorge sèche. tu sens ses yeux sur toi. son regard brûlant sur ton visage. et tu réponds sans même réfléchir. « alors fais le. » comme ça. sans penser aux conséquences. sans penser a ce que ça peut engendrer. tu sens à peine ton matelas s'affaisser quand il grimpe à tes côtés et c'est seulement ses lèvres effleurant avec hésitation les tiennes qui te ramènent a la réalité. tu restes silencieux un moment, écoutant à peine le bruit du vent qui frappe contre la fenêtre. tu te penches vers lui. collant ta bouche contre la sienne. le premier baiser que tu offres à un homme. tu fermes les yeux, ta main sur sa nuque, vos lèvres scellées. et ça te semble différent. tellement différent de toutes les filles que tu as déjà pu embrasser. c'est ton meilleur ami bon dieu, tu ne devrais pas trouver cette situation normale et encore moins excitante. tu reprends doucement ton souffle, ton front contre le siens, tes yeux fermés. ton corps te semble brûlant. tu ne parles pas. lui non plus. au risque de vous rendre compte. d'être conscient de ce que vous êtes en train de faire. le pas que vous franchissez. le gouffre dans lequel vous tombez. le temps semble infini, alors qu'il reprend délicatement possession de tes lèvres, durant de longues minutes, dans la nuit silencieuse, vos baisers se terminant par des sourires complices, des caresses timides et des gémissements étouffés.
≈ ≈ ≈
deux mille onze. tu te réveilles, ton visage enfouit dans des draps qui ne sont pas les tiens. tu te tournes un peu, rencontrant un corps chaud contre le tien. une main ère dans ton dos. « hey. » tu tournes la tête vers adrian. tu te pinces les lèvres, avant de souffler doucement. « salut... » tu bouges pas. ton corps étendu sur le lit. tu sais parfaitement ce qu'il s'est passé. t'étais pas bourré. lui non plus. vous étiez tout les deux consentants. tout les deux conscients de vos faits et gestes. « ça va ? » c'est étrange. comme situation. pour vous, de vous retrouver comme ça, de cette manière là. « j'ai les cuisses qui collent. » tu ris doucement, passant une main dans tes cheveux. parce que tu trouves rien d'autre de mieux à faire. « faut qu'on parle 'dan. » tu murmures, avant de te redresser, laissant le drap glisser le long de ton torse. « de quoi ? » « de tout. de nous. d'hier. de ce qu'on a fait y'a deux ans en étant bourrés, de ce qu'on a fait quand on avait quatorze piges ! » sans doute que tu t'emportes un peu. mais ça tourne dans ton crâne. ça t'as empêché de dormir. mais t'as pas bougé. tu l'as regardé dormir paisiblement et ça a suffi à te reposer. tu le vois soupirer. « arrête de tout rendre compliqué jasp. on s'est touchés mutuellement quand on avait quatorze piges. on a couchés ensembles y'a deux ans alors qu'on était déchirés et hier, on a couchés ensemble en étant, tout les deux, parfaitement consentant. on a fait ça parce qu'on en a envie tous les deux. depuis longtemps. c'est tout. » il a raison. tu fermes les yeux un moment, passant une main sur ton visage. ça a l'air tellement simple quand c'est lui qui le dit. ça semble tellement facile. « je suis plus certain de ce que je ressens. » tu murmures doucement. « pourquoi c'est tellement compliqué ? » ça fait plusieurs années que t'es perdu. que t'arrives pas à savoir. que t'aimes un peu trop quand adrian se retrouve plié de rire contre toi et que tu dois le soutenir. t'aimes un peu trop sentir son souffle se répercuter contre ta peau. « c'est pas compliqué jasper. c'est toi qui es compliqué. » perdu dans tes pensées tu l'as pas senti se rapproche de toi. et ce ne sont que ses lèvres contre les tiennes, délicatement, qui te ramènent sur terre. sa main se glisse dans ta nuque et tu réponds inconsciemment à son baiser. tendre. doux. tu soupires contre ses lèvres. de bien-être. « c'est pas plus compliqué que ça. » il souffle de nouveau. et tu veux le croire. désespérément.
≈ ≈ ≈
deux mille treize. tu fais les cent pas dans la chambre d'adrian, les lèvres pincées. « calme toi jasp' ... » tu soupires. il a raison. « une meuf. il veut que je ramène une meuf. putain ! » ta main passe dans tes cheveux. nerveusement. un énième soupir passe tes lèvres et la main d'adrian attrape ton bras, t'attirant d'autorité contre lui. tu viens nicher ton visage dans le creux de son cou, inspirant son parfum à pleins poumons. « je sais pas quoi faire. je peux pas. p'tain ... » sa main vient doucement caresser ton dos, et tu viens t'asseoir sur ses genoux, déposant un baiser sur ses lèvres. rapide. furtif. une légère pression, un sourire sur le coin de ses lèvres. tu souris aussi. comme un con. tu sens ses mains glisser sous ton haut et tu te penches pour l'embrasser de nouveau, simplement, la porte de la chambre s'ouvre et tu t'éloignes précipitamment, soupirant de soulagement en découvrant le visage de sa sœur. « tu peux pas toquer comme tous le monde ?! » tu lèves les yeux au ciel, posant ta main sur son avant-bras et ton front contre son épaule. elle est au courant sa sœur. elle vous a déjà surpris alors que t'avais sa langue dans ta bouche et c'était assez compliqué à justifier comme situation. mais elle est de votre côté. ça te rassure, au fond. « ça a pas l'air d'aller jasp' » tu ne réponds pas. t'as pas envie de répondre. « son père l'fait chier pour qu'il ramène une meuf. sauf que bah ... voilà quoi. » tu viens passer tes bras autour de son torse, l'attirant contre toi. t'as besoin d'un câlin. tu te sens complètement gamin dans ta tête, mais cette discussion avec ton père t'as juste donné envie de tout foutre en l'air et de lui gueuler que t'es gay et qu'il allait devoir faire avec, mais t'as pas les couilles de le faire. « j'peux m'faire passer pour ta copine. » tu relèves un peu la tête, riant nerveusement. « arête, c'est ridicule, t'vas pas te faire passer pour ma meuf alors que tu sais très bien que j'suis pas hétéro. » tu soupires. « je le sais justement. j'me ferais pas de faux espoirs. j'suis célibataire de toute façon, puis honnêtement y'a pire que toi comme faux mec. puis les parents pourront me lâcher un peu aussi. » c'est pas con. tu le sais. t'as envie de plier. mais tu sais pas. ça se saura un jour ou l'autre. et tu sais que tu seras jamais aussi proche d'elle que tu ne le devrais. tu fermes les yeux, ton front dans la nuque d'adrian.
≈ ≈ ≈
deux mille dix-sept. « jasper, bouge ton cul ! » tu grognes. passant une main sur ton visage, ton corps encore enfoui dans tes draps. tu soupires. tu sais que si tu te bouges pas maintenant ton père va monter. et t'as clairement pas envie qu'il monte. alors tu te lèves. parfois tu te demandes ce que tu fous encore chez tes parents à vingt-quatre ans passés, mais t'as pas vraiment le choix au fond. faut que tu restes à la ferme. c'est comme ça. la voix de ton père résonne une nouvelle fois dans la maison. « j'arrive ! » tu laisses ton corps retomber un instant sur ton lit, le visage fixé sur le plafond. t'as pas dormi. deux heures tout au plus. comme d'habitude. un soupir sur tes lèvres, tu termines par te motiver et par t'habiller en quelques minutes seulement. tu dévales l'escalier rapidement, les marches en bois grinçant sous ton poids, tu entends du bruit venant du salon et tu te diriges vers la pièce, enlaçant ta mère pour la saluer, déposant un baiser sur sa joue. ton père est assit sur une chaise, observant la télévision de loin. tu plisses un peu les yeux, écoutant les mots débités par le présentateur. mariage homosexuel. tu te fais discret, mais ton père t'a entendu. évidemment. « je ne vois pas pourquoi cette bande de tarlouzes veut pouvoir se marier. ils ne devraient même pas être autorisés à parler. qu'est-ce que tu en penses, fils ? » tu hausses les épaules. tu te mords la joue. t'essayes de garder une posture totalement décontractée, adossé contre la porte. s'il savait. sans doute qu'il te foutrait à la porte toi aussi. tu t'empêches de rire nerveusement. « ouai. j'en sais rien. ils font ce qu'ils veulent de leurs culs, si leurs trucs, c'est de se prendre des bites, tant mieux pour eux, qu'est ce que tu veux que j'dise ? » tu lâches un peu trop froidement. sans doute. il ne semble pas le remarquer. tant mieux. la main de ta mère se pose sur ton épaule. et tu te détends automatiquement. elle sait que les relations avec ton père sont tendues. que t'as de plus en plus de mal à subir ce job, cette vie. et au fond t'es persuadé qu'elle sait. que son fils est pas totalement hétéro. tu sais pas pourquoi. elle doit avoir un instinct comme ça. parce que son toucher t'apaise aussitôt et son sourire te rassure. « je dois aller à ralston aujourd'hui. tu veux venir ? » « nah. » ça a le mérite d'être clair. t'as pas envie de te taper trente bornes jusqu'à la campagne voisine pour porter des cagettes de légumes. merci bien. « j'ai un truc de prévu cette aprem. en ville. » avec mon mec. mais t'es loin de t'en douter. vieux con. tu rajoutes. pour l'informer quand même que tu seras pas la quand il rentrera. sans doute. il ne te dit rien. rien de particulier. et ça t'étonne un peu. mais tu la fermes. pour une fois.


Dernière édition par Jasper Canterbury le Ven 10 Mar - 23:40, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: we're only victims of timing. (jasper)   we're only victims of timing. (jasper) EmptyVen 10 Mar - 15:11

TOI + LE TITRE + LE LIEN + DOMINIC + TOI + TOI + TOI BORDEL supp dead fight hug Tongue angel2 angel2 supp leche happy happy brill saut ballon fight fight loveu loveu loveu loveu free free dead loveuh aah aah love2 cute omg cute pervers lovebal haan three (en gros je résume ma pensée tutu)

bienvenue babe brill hâte de lire tout ça dead et de regarder les étoiles avec toi really
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MessageSujet: Re: we're only victims of timing. (jasper)   we're only victims of timing. (jasper) EmptyVen 10 Mar - 17:31

YEAAAHHHH BIENVENUUUUUUUUUUUE wiz wiz wiz wiz happy happy happy brill brill idea idea idea
Je me doutais que c'était toi qui le prendrait idea idea idea
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MessageSujet: Re: we're only victims of timing. (jasper)   we're only victims of timing. (jasper) EmptyVen 10 Mar - 18:16

@adam bates trop d'amour en toi hug moi aussi je veux regarder les étoiles avec toi angel2

@roman canterbury j'suis trop prévisible je sais whouat angry et puis range tes fesses la, espèce de mal élevé omg
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MessageSujet: Re: we're only victims of timing. (jasper)   we're only victims of timing. (jasper) EmptySam 11 Mar - 7:19

Pour moi c'est parfait I love you Ca pouvait que l'être laugh2
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MessageSujet: Re: we're only victims of timing. (jasper)   we're only victims of timing. (jasper) EmptySam 11 Mar - 11:16


CONGRATULATION NEWBIE !


≈ ≈ ≈ ≈ ≈ ≈

tu sais déjà ce que je pense de ta fiche babe supp dead
Il était temps ! On ne t'en veut pas, ta fiche gère la fougère. Le plus difficile est derrière toi. Quoique. N'oublie pas de vérifier si les admins t'ont bien ajouté dans le bottin. Elles sont incapables de lire correctement mais, on les aime quand même. Il ne faut pas non plus oublier ta fiche de liens. Tu ne veux pas rester dans ton coin, hein ? Ne sois pas timide et va enquiquiner les autres ch'timbrés avec des messages privés. Si tu as un boulot, viens te recenser dans le répertoire des métiers. Cody est une ville où il vaut mieux avoir une profession. Les paresseux sont plutôt mal vus. Tu veux un toit pour dormir ? Viens le signaler dans répertoires des logements. Certes, les bois peuvent être une solution mais on ne te le souhaite pas car il peut faire très froid. Quand tu as terminé toutes ces petites choses, nous t'invitons dans la partie Jeux et la CB entre deux écritures de rp !

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MessageSujet: Re: we're only victims of timing. (jasper)   we're only victims of timing. (jasper) EmptySam 11 Mar - 13:31

Bienvenue sur le fofo. I love you
Bon jeu parmi nous ! I love you
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MessageSujet: Re: we're only victims of timing. (jasper)   we're only victims of timing. (jasper) Empty

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