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Elle n'en pouvait plus, elle n'en pouvait plus des insultes qu'ils lui envoyaient tous les jours à la figure, elle n'en pouvait plus de sentir sa main claquer sur sa joue. De sentir son poing s'abattre sur sa peau terrorisée. Elle n'est pas assez forte pour résister, alors elle lui crie seulement d'arrêter, essayant de protéger son visage comme elle peur " Tu étais où encore ce soir ? Tu étais entrain de draguer ?". Elle sent ses mains se refermer sur son cou, entre deux respiration "amis, avec des....". Elle se débat, comme elle peut malgré son corps faible, il desserre doucement tout en restant collé à elle " Amis avec un E ou sans E". Elle le regarde, le regard terrorisé comme une biche devant des phares de voiture " Oui que des fil.... Elle ne peut finir sa phrase le point de son homme s'abat sur le mur, à trois centimètres de son visage. Elle ferme les yeux. Elle sait qu'il sait qu'elle ment, qu'il y avait un ou deux garçons, mais elle ne pouvait lui dire la vérité de peur de finir morte sous les coups ravageur de son conjoint " Ne me ment pas, Alaska, je sais quand tu mens, je le sens. Demain, je ne veux pas que tu sortes, tu restes dans cette maison". Les larmes coulent silencieusement, il remet une mèche de ses cheveux "Je t'aime". Il lâche enfin sa proie, elle tombe ne sentant plus ses jambes, le sol lui parait si froid. Elle ne le regarde même plus, elle l'a pourtant aimé cet homme plus que sa propre vie. " Tu appelles ta mère pour lui dire que tu annules le repas demain, je veux te savoir ici. De toute façon la maison sera fermée". Elle passe sa main sur son cou rougi par l'étranglement, elle tousse et reste au sol comme une bête inerte. Elle ne veut pas se coucher avec lui pas ce soir, elle le laisse monter. Attendant que la porte de la chambre soit fermée, elle se redresse pour attraper son téléphone et envoyer un message à son beau-père le seul au courant je ne pourrai venir demain, dis à tout le monde que j'ai trop de boulot !. Elle repose, se téléphone et laisse les larmes couler plus vite, reniflant. Elle ne veut plus de cette vie, son portable vibre je passe demain matin, quand il part au boulot !. Elle efface les messages, il fouille beaucoup trop. Elle va dans la salle de bains du bas pour regarder son cou. Elle met de l'eau dessus comme-ci cela pouvait calmer la douleur, elle essuie délicatement ses larmes. Son pyjama cache les bleus qu'elle a sur le corps et au coeur. Elle le rejoint se couchant à côté de son tortionnaire. "Je t'aime". Elle ne veut plus jamais entendre cela de sa bouche. Elle ferme les yeux imaginant sa vie loin de lui, sentant son bras se mettre autour de ses hanches

"Je pars, encore désolé pour hier soir. Tu as compris, tu ne sors pas et tu reçois personne. Tu as du rangement à faire. Bisous ma beauté". Toujours couchée au lit, elle l'entend. Elle est libre, libre mais enfermée dans une cage qui est cet appartement. Elle regarde ses animaux par la fenêtre. Au loin, une voiture démarre et se gare dans l'allée, c'est lui. Elle attrape juste un gilet et le met par-dessus ce pyjama immonde et descend les escaliers. Il a la clé encore un secret entre eux. Il ouvre la porte, elle lui saute dessus, elle n'attend même pas que la porte se ferme "Doucement ma puce, vient plus loin". Elle ne le lâche pas pour autant, cette douceur dont il fait part lui fait du bien, elle sent une chaleur humaine émanant de lui "Je suis désolé de te mettre dans une situation pareille, maman doit se demander pourquoi tu pars autant !". Ses yeux se posent sur le cou de la jeune fille"C'est lui qui vient de te faire cela ? Je vais finir par le tuer". Elle cache son cou avec le gilet, elle s'allonge doucement sur les jambes de son beau-père fermant les yeux "Je ne sais pas pourquoi je reste, je sais pourquoi mon corps est encore attaché à lui, je rêve de partir, mais je ne peux pas". Elle sent les mains de son beau-père lui caresser doucement les cheveux. Elle remet toujours son gilet en place de peur qu'il ne voie les autres bleus, elle en est couverte. "Je sais que tu te dis que c'est facile de partir, qu'il suffit que je rassemble mes affaires et que je claque cette porte pour toujours ". Son portable à lui vibre c'est la mère d'Alaska, elle doit sans doute se demander pourquoi sa fille ne vient pas avec eux "Ta mère me pose beaucoup de questions, je vais lui dire que tu as beucoup de boulot à la crèche" . Elle lève les yeux pour le remercier du regard, elle ne comprend toujours pas pourquoi il fait tout cela pour elle, mais elle le remercie. Elle a un pilier et ce pilier, c'est son beau-père, elle le remercie de faire partie de sa vie ainsi, elle l'aime. Elle ferme les yeux pour oublier, oublier qu'elle aime cet homme beaucoup trop. "Je sais qu'il dit que n'as pas droit de sortir, mais y a des petites attractions à cinq minutes en voiture de la ville, tu viens ?". Un sourire se dégage enfin de la bouche de la jeune femme. Elle se lève pour regarder l'heure. Elle a le temps, il ne rentre pas avant 19h ce soir. "Tu vas te changer, je suis dans la voiture". Elle monte les escaliers, elle met du maquillage sur son cou et sur ses bleus, pour les cacher un maximum "Je suis prête " Dit-elle en rentrant dans la voiture, le soleil claquant sur sa peau si blanche

Elle avait passé la meilleure journée de sa vie, elle avait rigolé, gagné des peluches qu'elle avait bien cachées pour ne pas qu'il se doute de quelque chose. Elle court dans sa chambre, se change et reçoit un message de son beau-père Merci pour cette journée, j’espère que j'ai pu t'aider à te changer les idées. Un magnifique sourire se dessine sur le visage de la blonde, un sourire indécent vu les pensées dans sa tête. Elle entend une portière claquer, il est là, il est revenu de sa journée. Elle descend rapidement les escaliers et met le plat au four pour qu'il ne se doute de rien. Son bonheur vient de s'effacer quand elle le vit devant elle. Il s'approcha pour l'embrasser, elle n'en pouvait plus de ses baisers " Cette maison est encore sale, tu as fait quoi de ta journée ?". Ses mains se balader sur le corps presque mort de la jeune femme. Elle se poussa pour ne plus être en contact avec ses mains. " Je t'ai posé une question". Elle ne sait quoi répondre " Je me suis reposée.". Il ne va pas la croire, elle le sait, mais elle tente " Pourquoi, tu me mens ??? POURQUOI.". . Il la plaque contre l’évier, elle sent son souffle chaud empestant la bière dans son cou, elle sait ce qu'il l'attend, elle sait et pourtant, elle reste. Elle reste prisonnière d'un amour impossible, qui chaque jour la tue. Elle sent le corps de son fiancé contre le sien, il faut pression. Son ventre lui fait mal. Elle hurle d'arêter, elle supplie de la faire. Elle arrive à sentir son sourire. Ce soir, il va encore se défouler se croyant le roi du monde