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 |  Sujet: It was then that the ghosts of the past began to show up. (roman) Lun 13 Mar - 15:06 | |
| It was then that the ghosts of the past began to show up. EXORDIUM.  Retour au bercail. Voilà une semaine que Jules était de retour en ville. Par chance, elle n’avait pas croisé grand monde à croire que finalement, les autres aussi avait fini par quitter cette ville. Les retrouvailles familiales avaient été froide, mais elle devait le faire, pour elle, pour sa mère. Jules regardait chaque matin les billets pour rentrer à New-York. Elle mourrait d’envie de repartir aussi vite qu’elle n’était venue, mais elle leur devait bien ça. A ses frères et à sa soeur. Six ans d’absence, de silence, elle savait qu’elle devait prendre sur elle, répondre aux questions, pardonner peut-être ? Elle avait revue quelques anciennes amies, très peu à vrai dire, elle avait couper les ponts avec quasiment tout le monde. Elle ne voulait plus être, la petite Juliet que tout le monde connait. La fille Harper, bien élevée et charmante. Elle voulait juste être Jules, comédienne de talent. Connue pour son art et non pour son nom. Mais, elle leur devait bien ça. Alors, elle serrait les dents, elle prenait une profonde inspiration et elle tenait le choc, jusqu’à ce qu’on lui dise qu’elle pouvait repartir, du moins jusqu’à ce qu’elle sente qu’elle le pouvait. Elle décida de se balader en ville. Elle s'échappa une fois de plus. Ressentant le besoin d'être seule, de faire le vide, d'oublier, d'arrêter de se donner un genre, celui de la parfaite soeur et fille. Elle n'avait adressé que quelques mots à son père et c'était déjà bien trop pour elle. Les mots se bloquant dans sa gorge, avec lui, elle ne savait pas faire semblant. Elle lui vouait une profonde haine. Alors, un peu de temps seule, c'était devenu vital pour elle. L’air était un peu frais, mais les rayons du soleil sur sa peau était agréable. Elle s’arrêta à une boutique, elle trouva une jolie écharpe. Finalement, Cody n’était pas si en retard que ça. Elle continua sa marche, flânant le long des rues, s’arrêtant de temps à autres pour entrer dans une boutique. Puis, elle croisa son regard. Son coeur manqua un battement. Et merde. Non Jules, tu en as fini avec ça, tu en as fini avec lui. Ou plutôt l’inverse. Continues ton chemin. Alors Jules, détourna le regard, c’était mieux ainsi. Avec un peu de chance, elle avait suffisamment changé pour qu’il ne la reconnaisse pas. Ou alors, il s’en fichait, comme il y a six ans et il ne voulait pas faire semblant. Tout comme elle.
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